Après que Madanach ait réussi à s'échapper avec ses plus fidèles compagnons, les Parjures s'exilèrent dans le val de Fjoldmod. De petits groupuscules continuèrent à raider les patrouilles et les fermes, mais aucune action concrète d'insurrection ne fut commise. Et cela restera ainsi encore pour plusieurs années, jusqu'à l'avènement de son neveu, Macbeth ac Kreom (le Grand).

Celui-ci, éduqué personnellement par son oncle, était pourrait-on dire prédestiné à raviver les flammes d'antan. Madanach lui enseigna toute l'histoire de leur peuple, tous les aspects légitimes de leurs revendications, leur hagiographie et même certains arcanes magiques. Façonner dans la haine des Nordiques et Brétons, ceux-ci étant blâmés pour l'itinérance des Parjures et l'anathématisation de leur déités, Macbeth ne rêve qu'à venger son peuple.

Et ce rêve s'accomplira peut-être bientôt. Madanach est mort depuis quelques années déjà et Macbeth fut élu sans surprise Roi-Sorcier des Parjures. En ses fonctions de roi il n'a pas cesser d’orienter ses politiques vers le perfectionnement et la militarisation des hommes et femmes composant la caste guerrière de sa peuplade. S’il est une chose que Madanach avait compris, c’était que les Parjures ne faisaient pas le poids contre une armée discipliné. De plus, leur méthode de guérilla, s’il n’était pas bien appliqué en temps et lieu, leur coûtait plus cher en vie contre bien peu d’effet sur leur ennemi.

Ainsi, avec les connaissances acquises auprès de son mentor et oncle, la volonté et le fanatisme de son peuple, Macbeth s’apprête peut-être bien à bouleverser de nouveau l’équilibre du royaume de Keizaal dans une mesure bien plus meurtrière que jadis.